(Dossier de presse complet en pièce jointe)
Congrès PANARAB 2006
DOSSIER DE PRESSE
Sous le thème :
Diabète : Les nouveaux traitements
CONFÉRENCE DE PRESSE
Jeudi 27 avril 2006
Hôtel Palace d’Anfa/Casablanca
Contact presse: Odile CAPRONNIER PR Media, Hill and Knowlton GSM: +212 61 49 90 37 Tel: +212 22 86 30 79/81 Fax: +212 22 86 30 76
I- Mode d’action des nouvelles thérapies en comparaison avec les traitements conventionnels 1) Les traitements agissant sur le pancréas
a- Les biguanides b- Les glitazones
II-Complications du diabète
III- Enjeux de l’épidémie de diabète
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Casablanca le 27 avril 2006 – Du 4 au 6 mai 2006, la Société Marocaine de diabète et d’endocrinologie organise le 7ème congrès PANARAB à Rabat. Au programme de ce congrès, la journée du samedi sera consacrée au diabète. Des conférenciers internationaux interviendront au sujet de cette pathologie, l’une des premières préoccupations sanitaires à l’échelle planétaire.
On estime aujourd’hui le nombre de diabétiques à 170 millions de personnes de par le monde. Il atteindra 250 millions en 2010 et plus de 300 millions en 2025. Au Maroc plus de deux millions de personnes sont déjà touchées et ce chiffre ne cesse d’augmenter.
Le diabète se caractérise par la présence excessive de sucre (glucose) dans le sang. Le glucose circulant provient d’un apport alimentaire exogène ou d’une production endogène par le foie. Il se retrouve dans les vaisseaux sanguins et esttransporté vers les tissus qui vont l’utiliser (les muscles ou le cerveau principalement) ou le stocker (le foie, les graisses ou les muscles). Pour qu’il quitte le sang et gagne ses sites d’utilisation ou de stockage, intervient une hormonefabriquée par le pancréas : l’insuline. Le diabète est causé soit par une production insuffisante d’insuline (diabète de type 1 ou secondaire à une pancréatite),soit par la perte d’efficacité de l’insuline au niveau des cellules cibles – on parle de ‘résistance à l’insuline’ favorisée par la sédentarité, le surpoids, certains médicaments. Ce phénomène d’insulino-résistance est la cause de 90% des diabètes (diabète de type 2).
Le diabète est une maladie chronique qui, en l’absence de traitement approprié, peut être à l’origine de très graves complications : altérations de la vue, insuffisance rénale, lésions au niveau des pieds pouvant conduire à des amputations, dysfonctionnements cardiaques, etc…
Le diabète de type 1 ou diabète insulino-dépendant : Le diabète de type 1 apparaît généralement pendant l’enfance. Il est dû à la destruction des cellules du pancréas par une réaction auto-immune. Le traitement de ce type de diabète, connu également sous le nom de « diabète insulino-dépendant », consiste en des injections régulières d’insuline.
Le diabète de type 2 et l’insulino- résistance : Aussi appelé diabète non insulino-dépendant, diabète gras, ou diabète de la maturité, le diabète de type 2 ne concernait auparavant que les personnes âgées. Or, de plus en plus, les cas se multiplient dans toutes les tranches d’âge et cette maladie est à présent diagnostiquée chez des personnes jeunes, voire même des enfants. Cette véritable « épidémie » de diabète est liée au fort développement des mauvais comportements alimentaires et de l’obésité (on parle de « diabésité », terme qui lie en un seul mot ces deux pathologies associées). Le phénomène est observé aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement.
Le diabète de type 2 résulte du phénomène d’insulino-résistance : les cellules cibles de l’organisme, qui permettent de stocker le sucre et de faire baisser son taux sanguin (tissus graisseux, foie et muscles) deviennent moins sensibles à l’insuline. Pour une même quantité de sucre circulant le pancréas est donc plus sollicité que chez les personnes normales. Cet organe ne peut durablement faire face aux besoins accrus de l’organisme en insuline liés à ce phénomène d’insulino-résistance. Le diabète de type 2 survient chez des personnes qui ont tendance à l’embonpoint et relativement sédentaires. Ses manifestations à proprement parler sont souvent peu visibles voire même parfois silencieuses. Il est ainsi possible d’être diabétique de type 2 sans le savoir. Mais il est capital d’établir le diagnostic au plus tôt afin de maîtriser l’évolution de la maladie.
Le diagnostic du diabète est réalisé après une visite chez le médecin qui prescrit une prise de sang lorsque le patient présente certains symptômes (fatigue, difficulté de concentration, soif intense, fréquente envie d’uriner, etc…). Lediabète est avéré lorsque la glycémie mesurée après 8 heures de jeûne lors de deux mesures différentes est supérieure à 1,26 g/l. Il faut bien comprendre qu’il n’existe pas de traitement antidiabétique figé dans le temps. Le traitement doit être adapté à chaque cas particulier, et doit surtout être adapté au fil du temps, en fonction de l’évolution de la réponse du malade. Il apparaît donc nécessaire de faire un bilan tous les 6 mois chez le médecin généraliste, l’endocrinologue ou le diabétologue, afin d’ajuster au mieux les traitements.
Les traitements du diabète de type 2 : de nouvelles molécules. Les premières mesures à prendre consistent à adopter un mode de vie plus sain, en pratiquant une activité physique et en absorbant à heures régulières une alimentation équilibrée et peu calorique. Lorsque la diète, le contrôle du poids et l’exercice ne suffisent pas à contrôler l’évolution du diabète, une prise en charge médicamenteuse est nécessaire.
Les premiers traitements développés (les sulfamides hypoglycémiants), et encore très largement utilisés aujourd’hui,agissent sur le pancréas et stimulent sa sécrétion d’insuline. Mais il parait évident que ces traitements sont limités car le pancréas ne peut indéfiniment fonctionner en sur-régime. Certains patients finissent par devenir insulino-nécessitants et doivent s’injecter de l’insuline, comme les diabétiques de type 1.
Il a paru alors intéressant de développer de nouvelles thérapies ciblant le processus d’insulino-résistance. Le premier d’entre eux a été la metformine, de la famille des biguanides. De nouveaux principes actifs sont désormais sur le marché, notamment des « sensibilisateurs » à l’insuline, c’est-à-dire des agents qui luttent contre la résistance destissus cibles à l’action de l’hormone. Ceux-ci favorisent ainsi la captation du sucre par les cellules du foie, des muscles et des tissus graisseux. Les plus prometteurs appartiennent à la famille des glitazones (AVANDIA®, ACTOS®), qui améliorent également la fonction pancréatique.
La recherche en diabétologie se poursuit. Les spécialistes réunis à Rabat pour de ce 7ème congrès PANARAB tenteront d’apporter des réponses scientifiques pour une amélioration des traitements et de la qualité de vie des personnes atteintes de cette pathologie dans notre pays.
Sources : http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/diabete/diabete.htm http ://www.diabete.qc.ca/html/le_diabete
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